Découvrez les avantages du bonus écologique pour les professionnels

Qui peut bénéficier du bonus écologique national ?

Pour les particuliers et les professionnels, la demande du bonus écologique national s’effectue APRÈS l’achat et au plus tard 6 mois après la facturation du véhicule électrique?
Quelles conditions pour bénéficier du bonus écologique de l’Etat ?
Pour bénéficier du bonus écologique proposé par l’Etat, conducteur et véhicule doivent, tous les 2 remplir des conditions particulières :
→ Le conducteur doit être majeur et domicilié en France :
→ Le véhicule, quant à lui, doit remplir les conditions suivantes :
Ne pas utiliser de batterie au plomb. Les batteries lithium-ion sont donc éligibles à cette subvention.

• Utiliser l’électricité comme source d’énergie
• Être acheté ou loué pour une durée de 2 ans ou plus
• Être un véhicule neuf
• Être immatriculé en France dans une série définitive
• Ne pas être vendu dans l’année suivant sa 1ère immatriculation, ni avant d’avoir parcouru au moins 2 000 kilomètres

Quel est le montant de l’aide ?
Le montant du bonus écologique dépend ensuite du scooter électrique que vous aurez acheté et surtout de la puissance de son moteur.
Pour un scooter électrique avec une puissance moteur inférieure à 2000 watts : le montant du bonus écologique est fixé à 20% du coût d’acquisition du véhicule dans la limite de 100 €
Par contre, si le scooter électrique choisi développe une puissance moteur supérieure à 2000 watts, le bonus écologique va dépendre, cette fois, de la puissance de sa batterie.
Le montant de la prime sera alors de 250 € par tranche de 1 kWh de capacité de batterie, dans la limite de 900 € ou de 27% du prix du véhicule TTC.
Prenons le cas du Super Soco TC MAX. Ce scooter possède une batterie de 3240 Wh et un moteur de 5000 W, ce qui est supérieur à 3000 W. Le calcul est donc le suivant : 250 € x 3,24 kWh = 810. Le montant de l’aide s’élève ici à 810 €
Deux solutions s’offrent à vous pour toucher cette subvention : soit elle est déduite du prix du véhicule par le vendeur et dans ce cas, vous n’avez rien à faire. Soit c’est à vous de la demander. Vous devrez alors l’avancer au moment de l’achat du véhicule. L’Etat vous la remboursera ensuite.

L’aide de la région

Cette subvention ne s’adresse pas aux particuliers, mais uniquement aux professionnels. La demande de subvention régionale pour l’achat d’un scooter électrique par une entreprise s’effectue AVANT l’acquisition du véhicule. Vous trouverez toutes les informations sur le site de la Région Ile-de-France ou celui de la Région Nouvelle-Aquitaine. Elle peut s’ajouter au bonus écologique de l’État.
L’aide de la région Ile-de-France, par exemple, s’adresse aux entreprises :
Auto-entrepreneurs, SAS, professions libérales, SARL, artisan, SASU, SCI… dont le siège social est domicilié en Ile-de-France

Avec moins de 50 salariés

Qui ne dépassent pas 10 millions d’euros de chiffre d’affaires

Le véhicule, quant à lui, doit remplir les conditions suivantes :
Ne pas utiliser de batterie au plomb. Les batteries lithium-ion sont donc éligibles à cette prime.

Ne pas dépasser 10 000 watts de puissance moteur

Etre neuf ou d’occasion

Le montant de la subvention peut aller jusqu’à 1500 €. Pour toucher la prime, votre demande doit être acceptée. En tant que bénéficiaire professionnel, vous devrez alors fournir une copie de la facture d’achat ou du contrat de location du véhicule, et une copie de la carte grise pour recevoir l’aide financière.

Les grandes villes proposent aussi une aide financière

Les villes de Nice, Paris, Aix en Provence, Chambéry et d’autres vous proposent des bonus complémentaires pour l’achat de votre scooter électrique. Cette demande d’aide s’effectue en général APRÈS l’achat du véhicule. N’hésitez pas à vous rapprocher de votre mairie pour savoir ce qui est proposé.
Bon à savoir : La prime à la conversion est également compatible avec l’acquisition d’un scooter électrique ! Les ménages dont le revenu fiscal de référence est inférieur à 13 500 € bénéficient d’une aide financière de 1 100 €. Cette prime est plafonnée à 100 € pour les ménages imposables et les personnes morales.
CONCLUSION
Toutes les cartes et les bonus écologiques sont entre vos mains pour vous encourager à vous offrir un scooter électrique. Au-delà de son indéniable maniabilité et de son silence, vous accomplissez un geste écologique et rendez service à la planète. Même l’Etat, les régions et les grandes villes sont là pour vous aider financièrement. Alors foncez !

Vous avez sans doute déjà entendu parler de l’empreinte écologique car vous vous intéressez de très près à tout ce qui touche l’écologie. Cet outil a été inventé et développé dans le courant des années 1990 par deux chercheurs canadiens, Mathis Wackernagel et William Rees. Il est aujourd’hui utilisé par le Global Footprint Network.

La biocapacité à l’épreuve des actions de l’homme

Si notre Terre est grande et belle, elle dispose surtout de ce que l’on appelle une biocapacité. Elle est douée, à elle seule, pour fournir des ressources naturelles (de l’eau, des terres et donc des matières premières…) et absorber des émissions de gaz. Mais notre planète bleue supporte et subit aussi de plus en plus les besoins des hommes et les traces qu’ils laissent. L’empreinte écologique est donc calculée en prenant en compte la biocapacité et l’activité humaine. En d’autres termes, exprimée en hectares globaux (hag), elle mesure les demandes de l’homme par rapport à l’offre de la nature, le poids de l’activité humaine sur l’environnement. Ou plus concrètement, quelle taille devrait avoir une île pour répondre à ses besoins à long terme si un être humain y vivait en autarcie, sans épuiser les ressources naturelles ni perturber son écosystème ?

L’humanité vit à crédit

Comme vous l’avez déjà compris, nos besoins en énergie, en produits de consommation, en transports… et la pollution que nous engendrons dépassent largement ce que la planète est capable de fournir ou de neutraliser. La moyenne mondiale des besoins humains est de 2,84 hag par personne alors que la biocapacité moyenne est de 1,68 hag par personne ; il faudrait donc 1,69 Terre pour couvrir la consommation de l’humanité. Autant dire que nous vivons à crédit.

Un calcul pour marquer les esprits

Chaque année, et même si les choses peuvent être bien différentes selon les régions du monde, le “jour de dépassement global” marque le moment où toutes les ressources renouvelables de la planète ont été consommées. Malheureusement, au fil des années, le calendrier affiche cette date de plus en plus tôt. En France, le jour du dépassement a eu lieu le 7 mai dernier. Si toute l’humanité adoptait un mode de vie semblable au Français moyen, il faudrait 2,9 planètes pour subvenir à ses besoins.

Toutes ces données servent principalement à marquer les esprits et à nous faire prendre conscience des limites de notre planète. Elles nous incitent surtout à agir en changeant notre façon de vivre, dans nos achats en particulier.

L’empreinte carbone mesurée en t CO2 eq, ou tonnes équivalent CO2, est différente de l’empreinte écologique qui se chiffre en hag. Dans le cadre de l’achat d’un scooter électrique, cette notion nous intéresse davantage car les véhicules participent à la pollution de l’air.

C’est quoi l’empreinte carbone ?

Nous, êtres humains et individus, accomplissons chaque jour des actions qui nous paraissent banales, mais qui, pourtant, ont un impact écologique en particulier sur le climat. Nous chauffer, faire la cuisine, regarder la télé, nous déplacer… consomme de l’énergie et produit donc des gaz à effet de serre (méthane, protoxyde d’azote, hydrofluorocarbure…). Le plus connu est le dioxyde de carbone qui sert d’ailleurs d’unité de mesure. A cause de l’utilisation d’énergies fossiles, les usines qui produisent tout ce que nous achetons émettent aussi des gaz à effet de serre. La planète elle-même en crée naturellement, avec ses volcans par exemple.

L’empreinte carbone sert donc à mesurer la quantité de gaz à effet de serre émis par une personne, un pays, ou une activité. Les données ainsi récoltées permettent de comparer des modes de vie et surtout de réaliser que ces émissions augmentent fortement depuis plusieurs décennies. La terre n’arrive plus à réguler le CO2, ce qui permettrait d’éviter l’effet de serre et donc le réchauffement climatique.

La pollution en France

En 2019, l’empreinte carbone de la France est égale à 663 millions de tonnes équivalent CO2, soit environ 10 t CO2éq par habitant. Les émissions de gaz à effet de serre (GES) sur notre sol (dues à la consommation des français) a tendance à diminuer, alors que celles importées et donc provenant de l’extérieur – et liées aux échanges internationaux – augmentent. Elles représentent plus de la moitié de l’empreinte carbone. Si le niveau d’émission de GES par personne reste relativement stable depuis 1995, il demeure incompatible avec les objectifs de l’Accord de Paris (COP 21) et un réchauffement climatique limité à + 2 °C en 2100.

Les transports sont largement en cause

Selon une étude de l’ADEME (Agence de la Transition Écologique) en septembre 2020, les transports sont la première source de GES en France. Les progrès technologiques sont indéniables, mais les émanations de CO2 dans ce secteur continuent à augmenter (+ 11 % depuis 1990). Les transports représentent un tiers des émissions de gaz à effet de serre en France. 95% d’entre eux sont dus au transport routier, dont 54% aux seuls véhicules à 4 roues.

Le nombre de motos, scooters et vélos augmente en ville

Bien que les deux-roues ne représentent que 1,2% de la production de CO2 en France, leur immatriculation ne cesse d’augmenter dans les grandes villes. Une étude de Autoviza, basée sur les immatriculations du Ministère de l’Intérieur entre janvier 2016 et octobre 2020, montre que la répartition entre les immatriculations auto et moto/scooter se répartit en France à 89% pour les voitures et 11% pour les motos et scooters. Mais dans les 10 plus grandes villes du pays, les immatriculations de deux-roues augmentent considérablement : +50% pour les cyclomoteurs (moins de 50cc), + 43% pour les 125cc et +50% pour les motos ou scooters de plus de 125cc. Certaines villes connaissent même une progression fulgurante : à Strasbourg, par exemple, les immatriculations de 125cc sont en hausse de 213%. Le vélo à assistance électrique a néanmoins été la star des deux-roues en 2020, avec un bond de 29% des ventes en France.

Le scooter thermique est polluant

Le débat agite encore les passionnés de motos : qui de la voiture ou de la bécane est la plus polluante ? Les chiffres parlent d’eux-mêmes : une voiture neuve émet environ 110g de CO2 par kilomètre contre 80 g pour un scooter 125 cm3. Certes, il n’y a pas une si grande différence entre les deux, sauf que les automobilistes sont 39 millions recensés en France contre 3,5 millions de motards. Ce n’est pas une raison pour éviter de faire des efforts écologiques. Car il n’empêche que le scooter thermique reste très polluant en ville. Une enquête du International Council on clean Transportation (Conseil International sur le Transport Propre) – réalisée en 2018 pendant 20 jours sur 180 000 véhicules – montre que les scooters thermiques émettent plus de monoxyde de carbone par litre d’essence consommé que les voitures.

Quels sont les avantages écologiques du scooter électrique ?

Est-il besoin de préciser que le scooter électrique présente de nombreux avantages sur le scooter thermique d’un point de vue environnemental ?

• il n’émet pas de CO2…
• … ni de particule fine…
• … Et ne fait aucun bruit, ce qui met le scooter thermique K.O. en termes de pollution sonore.

Qu’en est-il des ventes de scooters électriques ?

Les français et les européens à plus large échelle ont déjà compris qu’il était temps de se tourner vers les scooters électriques. En 2019, les ventes de scooters électriques en Europe augmentent de 75 %. Si elles chutent légèrement en 2020, les ventes de scooters électriques équivalent 50 cc représentent 11% du marché global. Coté équivalent 125cc et plus, leur vente progressent de 7,5 % et représentent 1,7 % du marché global.